La Zone – tome 1 – Sentinelles
La Zone – Sentinelles
Une BD de Eric Stalner édité par Glénat
Depuis 2019, 95% de la population britannique a disparu…
En 2067, dans un village d’Angleterre, Lawrence est le seul à avoir déjà franchi les frontières du territoire, le seul encore à ne pas rejeter toutes les connaissances du passé.Il est craint et critiqué par les villageois, pour qui la disparition de l’ancien monde est due à l’orgueil des hommes et à leur mépris de Dieu…
Malgré cela, Lawrence a une élève, la jeune Keira, à qui il essaie d’apprendre à lire et à écrire. Lorsque celle-ci disparaît avec deux de ses amis, après avoir subtilisé une des dernières cartes du pays, Lawrence se sent responsable. Il n’a plus le choix, il va devoir sortir de sa retraite et partir pour les sauver, affronter ce qu’il ne voulait plus revivre dans ce monde dévasté.Voila le genre de BD que les éditeurs ne font que pour moi. C’est bien fait pour moi, à force de traîner sur le net à manger des cookies, les hordes du marketing ont passé mon profil au crible et font éditer des BD en masses dans le seul but de contrarier mon banquier.
La Zone – Sentinelles :
- Un univers post apocalyptique
- Un héros un poil rebelle, mais cool
- Des mystères cachés partout
- Des beaux décors
- Des Mutants
Bon, y a pas de zombie mais on a des mutants particulièrement réussit, on pense bien sur au village des damnées et on espère fortement que ces charmants bambins seront re-exploités dans d’autres tomes. La zone est une chouette BD, une BD à l’ancienne, j’y retrouve dedans le même plaisir que j’avais eu avec Simon du Fleuve et/ou Neige, dont on sent une certaine filiation. Eric Stalner aime la SF et ça ce sent. Cet univers on l’aime déjà, j’en viens à espérer une série sans fin à la Walking Dead, tellement le potentiel est grand (c’est comment ailleurs et les mutants, et les W -hummm peut être le groupe W, Largo a mal tourné ?- et la faune, et …). Comme les Grands (Sergio Leone ou John Carpenter) Eric Stalner se sert d’un média grand public, accessible à tous, pour faire passer des réflexions sur notre avenir, écologiques bien sûr, mais aussi et surtout anthropologiques.
Son étude des différents groupes de survivants est remarquable. On est souvent à la limite de la caricature et c’est bien cette proximité qui crée ce sentiment si déplaisant de malaise, ce sentiment qu’on est pas vraiment dans la fiction, ou alors d’un bout d’orteil.Merci Mr Stalner, La Zone, c’est bien plus qu’une série B (et j’aime ça la série B), on lui souhaite une longue vie+ d’info sur le blog d’Eric Stalner
Ah… je me disais aussi que ça sentait un peu le zombie… euh… pardon, le mutant…
Gru !
nfait attention, derrière toi !
n… huuuu, manger cerveaux …. huuuu