Negalyod
Le Réseau maîtrise l’eau. Le Réseau maîtrise l’homme.
Jarri Tchepalt est un berger du désert de Ty. Il parle aux dinosaures et maîtrise l’art des cordes. Quand un camion générateur d’orage anéantit son troupeau, Jarri décide de partir en ville afin de se venger …
Mais révolte et révolution ne mènent pas toujours là où on croyait.
Un monde sillonné de tuyaux gigantesques et peuplé de dinosaures… Des villes qui flottent dans le ciel et recouvrent de leurs ombres les faubourgs grouillants d’une humanité industrieuse et un « réseau » omniprésent qui domine les terres et les hommes.
Réunissant créatures préhistoriques, urbanisme de science-fiction et vaisseaux low-tech, Vincent Perriot développe un récit univers où la vengeance rencontre bien des surprises avant de devenir quête d’un monde meilleur.
La claque visuelle de la rentrée. Et même si au premier abord on pense forcement à Moebius, dès qu’on rentre dans le récit Vincent Perriot développe son propre style puissant et souple, aidée par la très belle colorisation de Florence Breton, coloriste (entre autre) de … Moëbius.
Negalyod réussit la gageure de se développer dans un univers de science fictions tout neuf et hétéroclite, imaginez des vaisseaux en roseaux qui pourraient être une évolution de ceux du peule Qâ de Thorgal.
Cependant Vincent Perriot trouve un liant un peu magique à toutes ses influences pour éviter l’indigestion d’idées et concevoir ce qui restera comme un titre phare de la Bande Dessiné.
En fin de compte la frustration vient de devoir abandonner un univers si riche. Il ne reste plus qu’a espérer son développement futur dans de nouvelles aventures.
→ A noter la très belle édition en Noir & Blanc chez Casterman
SI VOUS AIMEZ
© Periot / Breton / Casterman